Elever des kouaks … en trois kouaks

1 I Construire sa volière ou son A-kouakrium 

Héberger des Pékins ! Il ne vous faut pas un gros investissement pour les abriter. Un peu de bois, même de récup ! bien agencé, quelques liteaux et du grillage (clouté), ou plus facilement agrafé !

Vous n’êtes pas en train de réaliser une cage aux lions, et la force de vos protégées est très limitée. Un grillage à maille fine sera plus onéreux que le grillage dit “à poules” mais il vous permettra de contenir aussi vos poussins à l’avenir, et évitera de rendre leur mère “hystérique” à les voir s’échapper en dehors du parc.

Vous pouvez faire un compromis en usant de grillage standard en le doublant sur 20 cm de hauteur tout autour du sol par une maille plus fine. Pensez que ces poulettes ne peuvent s’échapper par le haut ! Ainsi, couvrir le “toit” de grillage évite les échappées belles et contribue également à les protéger des agresseurs du ciel, type buse ou épervier…

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Mais le bois sera aussi à l’avenir un terrain de jeu idéal pour les poux ! un parasite qui, en nombre  peut devenir un danger mortel pour vos protégées. Un abri en structure béton, ou “plastifié” vous évitera ce désagrément, mais le bois reste plus facile à agencer. Nous c’est ce k’on a !

Pensez à visiter régulièrement leurs abris et les perchoirs afin d’endiguer, idéalement d’éradiquer ces nuisibles fatals. Des solutions anti-poux pulvérisables existent chez les vétérinaires ou en Jardineries. Mais une lampe à souder reste votre meilleur alliée contre ces parasites, brûlez-les dès que vous identifiez un nid, et pulvérisez ensuite l’ensemble du bâti afin de “prévenir”. Il vaut mieux  anticiper pour ce genre de danger. Equipez vous d’une mangeoire et d’un abreuvoir. Installez dans leur poulailler un nichoir et un barreau pour se percher, évitez le manche à balai (rond), et préférez un tasseau carré, il vous faudra raboter un peu les angles droits. Ajoutez de la paille ou du foin, il est possible aussi de mettre du copeau de bois… et les voilà chez elles !


Ces petits gallinacés sont par nature très curieuses et familières, elles recherchent le contact et voudront profiter avec vous du jardin ! Paysager son jardin peut se combiner avec lʼélevage de ces ChickʻKouakettes. Sʼ il nʼy a plus un brin dʼherbe dans leur enclos, vous pourrez les “lâcher” de temps à autre, pour quʼelles puissent fouiner sur de nouveaux horizons. Ce qui les détendra dʼune part, et limitera dʼautre part les petits insectes parfois nuisibles aux cultures potagères. Elles sauront donc se rendre utiles.

 

 

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Néanmoins un “laché maîtrisé” saura être le garant de vos massifs de fleurs. Leurs pattes étant fortement emplumées, elles limitent le “gratté de terre”et les dégâts que beaucoup de jardiniers appréhendent. Evitez néanmoins de leur donner accès aux jeunes pousses du printemps. Mais une fois la saison avancée et la plante développée, celle-ci ne risquera plus grand chose… parole de kouakeur !

Leur présence nʼest donc pas incompatible avec un terrain entretenu, fleuri et arboré. Il suffit dʼalterner les priorités. Kouak !

 

 

 

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2 I Choisir vos kouakeu-teuses…

Il vous faut acquérir des sujets en bonne santé. Pas si simple, et si l’animal vous plaît avant de conclure, “voyez de près” !

Des petites bulles dans les yeux seront témoin d’un sujet porteur du coryzas. Une crête pâle sera signe de “fatigue”… Un croupion “sale”… n’est pas de bonne augure ! Voyons les pattes… elles devront être exsangue de croûtes en tous genres, car symptomatique évident de gale… Il vous faudra alors passer chez votre vétérinaire pour des produits appropriés.

Si vous “adoptez » une poule seule… sachez qu’elle s’ennuiera ! N’imaginez pas pouvoir intégrer un animal l’un après l’autre, au gré de vos coups de cœur ! Il vous faut penser minimum DEUX en même temps.

Pensez au budget que vous voulez y consacrer en un même temps. Il vous faut idéalement acquérir tous vos sujets au même moment.

Et si vous possédez déjà quelques poules, n’intégrez jamais une seule nouvelle venue, elle deviendrait le bouc-émissaire de votre cheptel.

Il vous faut les intégrer idéalement de nuit, et installer sur le perchoir le nombre nécessaire d’animaux qui saura, le matin venu, faire-face “aux maîtres des lieux”.

Seul un nouveau et unique reproducteur peut être ajouté à un groupe de femelles existant.

Envisagez “normalement” l’âge et les races éventuelles qui se doivent de cohabiter. Aussi est il plus sage pour commencer à réunir en un même temps, tout son cheptel, idéalement de même race, mais surtout du même âge.

Si vous optez pour un “couple”, la poule unique subira trop fréquemment les assauts du coq ! Choisissez donc un “trio” minimum, ou un “parquet” qui sera alors composé de trois poules et un coq.

Nous qualifierons de “volière” un reproducteur accompagné de ses quatre poules. Cette dernière formule reste la plus sage.

Parole de kouakeur !

 

 

 


3 I Alimentation… ou comment faire du bon kouak-kouak !

Une eau claire tout d’abord.
Un parcours herbeux si possible.

Du blé en ajoutant pour demi-mesure du maïs concassé … Cela fera la base.
D’autres céréales en complément sont recommandées… avoine, sorgho, orge, etc… en petites doses au mélange initial. Du pois fourrager concassé… le pois vert est idéal en période de mue.

Ajouter du “granulés pondeuse” qui optimisera la ponte comme son nom l’indique, ou du “granulé poulet de chair”, qui favorisera la croissance des jeunes. De la verdure, impérativement et des déchets de cuisine compléteront. Un peu de coquille d’huîtres broyées.

De temps à autre, quelques pâtes cuites; les sucres lents leur permettront d’appréhender l’hiver et vous éviterez de recourir aux antibiotiques. Du riz cuit pour leur donner de belles plumes… elles en raffolent !

“Un pâté chaud”, composé de pain sec trempé dans de l’eau chaude, mélangé à du son de blé, leur procurera une douce chaleur nutritive en période de grand froid. Il leur faut manger de base, et varier en complément… un peu d’exercice (laissez-les sortir de leur enclos) et elles sauront affronter l’hiver. Dans leur abreuvoir, des vitamines vendues dans les animaleries ou chez les vétos. Une fois par mois du vinaigre de cidre (un verre à moutarde pour 10 L d’eau) fera office de vermifuge “bio”.

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